A l’origine, le tissu de la forêt était utilisé pour faire de grands sacs servant à conserver les aliments et les vêtements. La qualité de robustesse et d’étanchéité du latex en faisait un matériau idéal pour protéger les aliments des insectes et de l’humidité. On mettait dans ces grands sacs de la viande séchée, des graines comestibles, des fruits, d’autres servaient à garder les vêtements pour éviter qu’ils ne moisissent.
Le tissu de la forêt est un produit traditionnel, il correspond à des décennies de soins et de préservation des ressources naturelles. Il fait le lien avec des valeurs culturelles et innove dans la production du caoutchouc naturel.
Fait à partir du latex, recueilli dans les récipients où s’écoule la sève de l’hévéa, il bénéficie aujourd’hui le savoir-faire de sa coloration en différentes teintes (noir, rouge, bleu, caramel naturel et jaune) avec des pigments naturels.
Lors de sa fabrication, le tissu est vulcanisé ou directement séché au soleil, selon l’aspect brillant ou mat qu’on veut lui donner.
Fabriqué artisanalement, ce produit respecte la forêt, sans avoir besoin de la détruire ou de l’abîmer pour obtenir les revenus nécessaires aux besoins des familles des seringueiros. Tout est fait main, dans un esprit écologique de préservation de l’environnement.
Caractéristiques du Tissu de la Forêt
– Il convient d’éviter son contact avec des produits combustibles, les gaz et les produits qui déteignent
– gardez-le dans un endroit aéré et sans le plier
– pour le laver, n’utilisez que de l’eau. Séchez-le normalement. Pour les vêtements utilisant le tissu de la forêt, il faudra choisir le lavage à sec en teinturerie.
– A savoir que s’agissant d’un produit organique, il peut s’altérer dans le temps. La lumière, l’humidité et les changements de température peuvent jouer sur son aspect et sa tonalité.
Le tissu de la forêt est un produit de qualité. Réalisé avec une grande responsabilité environnementale, il favorise la préservation de la forêt et permet la sauvegarde d’une culture traditionnelle, il favorise la permanence les peuples de la forêt amazonienne, évitant leur migration vers les grands centres urbains